Militante de l’interculturel
Les années passent, et Ana Luisa Iturriaga demeure fidèle aux choix qu’elle a faits il y a une décennie et demie en obtenant son baccalauréat en géographie, profil social et culturel à l’UQÀM en 1988 suite à des études dans le même domaine à l’Université nationale de Mexico. Depuis, elle anime, forme et dirige, douée d’une polyvalence que la réalité et les circonstances de l’évolution des relations interculturelles exigent. Comprendre les institutions, les organismes communautaires, opérer le va et vient entre toutes les composantes de notre société, établir la ligne qui le mieux servira le rapprochement. Ana Luisa est une actrice du monde spécialisé de ceux qui, par leur ouverture, leur perspicacité, leur intuition, sont les architectes du devenir de nos sociétés sans frontières.
Pilier de Québec Multi-Plus et formatrice pour Continuum International, enseignante car elle est aussi professeur d’espagnol, Ana Luisa Iturriaga s’applique et investit tout son être dans ce qu’elle fait : La motivation de mon action et de mes choix sont : d’encourager la compréhension entre tous les Québécois afin d’enrayer les barrières et toute forme de discrimination et d’exclusion; de promouvoir le respect et les relations harmonieuses. Ma passion pour la culture québécoise m’a portée à faire la promotion de l’intégration et de l’adaptation de tous les citoyens dans un Québec juste et équitable pour tous. La société québécoise est une micro-planète représentant l’endroit idéal pour réaliser cet objectif.
Elle est fière et croit en ce qu’elle fait ; elle y met toute son énergie. Mes réalisations les plus significatives sont : la promotion de la culture québécoise auprès des nouveaux arrivants. En effet, certains ont pu adapter leurs comportements auprès des Québécois d’origine en bénéficiant d’ateliers d’information portant sur les valeurs culturelles au travail, les droits et devoirs des citoyens. Un autre aspect de mes réalisations consiste en l’animation de plusieurs événements, l’organisation de colloques et de conférences. Ceux-ci ont permis le rapprochement entre les milieux impliqués, soit les entreprises, les organismes communautaires et la clientèle. Ainsi, les employeurs ont pu trouver une tribune d’expression dans ces événements afin de faire connaître les compétences des groupes ethnoculturels.
Ana Luisa Iturriaga est réaliste, consciente des défis que les relations interculturelles ont à relever : À mon humble avis, des efforts doivent être faits de part et d’autre afin de construire des ponts plus solides entre les diverses communautés latino-américaines (22 pays répertoriés) et le Québec. Cette réciprocité devrait porter des fruits, et déjà les enfants de deuxième génération vivent la transculturalité, ce qui facilitera un plus grand épanouissement mutuel. Elle prend part à de nombreuses émissions de télévision, siège sur des conseils d’administration. Elle siégea sur ceux de La Maisonnée Inc et de l’ancêtre du Conseil des relations interculturelles du Québec, le Conseil des communautés culturelles et de l’immigration du Québec.